Le Nai’a est rempli et privatisé dans le cadre d’un stage avec Michèle Glorieux, une amie psychothérapeute. Un contretemps avec les autorités égyptiennes modifie notre itinéraire : pour aller à Sataya, nous passons par Shaab Alam, un récif aux dauphins plus ouvert et plus profond, et l’île aux oiseaux Qulaan, lieu de ponte de tortues et sternes. En chemin, l’équipage hurle au requin baleine. En effet, un de ces magnifique géant sans dents fait une apparition à la surface sur notre route maritime.

Arrivés à Sataya, nous sommes une vingtaine à aller à la rencontre de la vie aquatique, de 5h45 à 17h parfois. Quand les dauphins sont dans la baie, c’est le moment d’en profiter. Ils régalent le coeur. Et surfent parfois les vagues du zodiac. Quand ils ne sont pas là, ce qui est toujours une possibilité avec les animaux sauvages, nous allons à la plage, une zone profonde d’un mètre, observons le corail au gré du courant, et les amphores à l’histoire inconnue, enterrées dans le sable dans une zone plus profonde. Le soleil rehausse les niveaux de vitamine D et nous profitons de la beauté unique au monde de la baie de Sataya le jour comme la nuit, en dormant sur le pont supérieur à la belle étoile.